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Watched on Saturday May 10, 2025.

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Cycle Il y a 25 ans | Focus sur l'année 2000, 1/6


🎥 **Scène d’ouverture**

Des moteurs vrombissant de voiture se font entendre avant que s'ouvre le premier plan... du film et du réalisateur : celui d'une ligne discontinue blanche de marquage qui e à toute vitesse, comme les véhicules. Quelle entrée en matière !

🎬 **Scène de fin**

El Chivo, après avoir vendu une voiture à un carrossier, s'éloigne en marchant sur une terre noircie qui s'étend au loin, avec à ses côtés l'ancien chien de combat qu'il a recueilli et rebaptisé Negro.

⭐ **Scènes marquantes**

En plus de la scène d'ouverture, deux scènes :
- Le regard caméra plein de détermination de Octavio / Gael Garcia Bernal après avoir affirmé à sa belle-soeur Susana qu'il voulait quitter la ville avec elle.
- La longue scène où El Chivo, assis au bord du lit de sa fille qu'il a laissée derrière lui lorsqu'elle n'avait que deux ans, laisse un message sur le répondeur de cette dernière pour expliquer son geste... mais le répondeur n'a pas assez de mémoire pour lui dire qu'il l'aime.

💬 **Ce que j’ai pensé du film**

Une fois é le malaise (personnel) de la première demi-heure marquée par les violences sociales et familiales, on plonge avec joie dans cette toile scénaristique qui relie les trois personnages en quête d'amour et qui ne se limite pas à l'accident des cinq premières minutes. Ce film choral ouvre également une fenêtre sociétale sur le Mexique au tournant du millénaire : les plus pauvres, ceux qui rêvent d'ascension sociale rapide, ceux déjà au sommet et ne sont pas moins malheureux, victimes ou acteurs de la violence.

Le deuxième chapitre, quoique m'étant paru plus faible, ou plus classique, que les autres, n'en est pas moins intriguante : les bruits du chien et des rats sous le parquet résonnent avec Le chat noir, d'Edgar Allan Poe, d'autant que, comme dans la nouvelle, ils poussent les personnages au bord de la rupture mentale.

Au-delà des chiens du titre et omniprésents à l'écran, le plus fidèle ami de l'homme, c'est également la question de la loyauté qui se pose aux trois protagonistes et ceux qui les entourent. Bref, un film très riche qui m'a donné envie de revoir 21 grammes, qui m'avait interpelé sans me laisser un souvenir aussi fort que ce premier opus.

💡 ** À propos du film **
Ce film contient un cameo : le réalisateur apparaît comme l'un des collègues de Daniel dans le deuxième chapitre.
Multirécompensé, le film a néanmoins suscité la critique en raison des combats de chiens du premier chapitre, or le montage frénétiques et le port de fines muselières donne l'impression que les chiens se battent alors qu'ils jouent. Il a toutefois contribué à l'interdiction des
combats de chien des années plus tard.

💬 ** Réplique **
El Chivo: Quel nom devrait-on donner à mon chien ?
Luis: Je ne sais pas, "chien perdu" ?
El Chivo: Quelle imagination ! Tu dois bosser dans la pub !

(L'acteur incarnant Luis a effectivement joué un publicitaire dans un précédent film).

Cycle Nouveaux visages féminins dans le cinéma arabo-musulman contemporain, 7/7



🎥 **Scène d’ouverture**

Après une carte du Moyen-Orient représentant la progression de Daesh avec du sang qui goutte et tâche la région, on ire le visage, en légère contre-plongée, de Zahra, qui semble observer l'horizon.

🎬 **Scène de fin**

Les survivants de la bataille de Kobané, en pick-up, moto ou à cheval, traversent des champs vides et partent ensemble libérer d'autres villages. Avant les crédits de fin, des femmes et vidéos d'archives montrent la libération de Kobane et les vrais visages de certains des personnages incarnés à l'écran.

⭐ **Scènes marquantes**

Deux petites scènes. Des soldats du YPJ, avant un assaut, se souviennent d'une précédente fête de l'Aïd et plaisantent sur l'un des leurs, alors trop gros pour monter des escaliers et demander des bonbons, ce dernier se plaignant, avec autodérision, d'être désormais connu sur tous les champs de bataille pour cette anecdote plutôt que pour ses exploits.

Tandis qu'une soldate ire un mini-mausolée à la mémoire des combattants ayant trouvé la mort, représentés par une photo, un bracelet, un nom, des femmes kurdes lavent énergiquement dans une petite bassine des uniformes imbibés de sang. Elles jettent ensuite l'eau rougie au pied d'un arbre.

💬 **Ce que j’ai pensé du film**

Indispensable film pour se souvenir de l'extraordinaire courage des combattants kurdes, en particulier celui des YPJ, les femmes -il semble d'ailleurs que certains des acteurs ont réellement pris part à la guerre. Contrairement à d'autres films où la place de la femme sur un champ de bataille constitue le coeur de l'intrigue, il n'y a ici aucun jugement, aucun enjeu dans le fait qu'elles tiennent toute leur part dans cette lutte à mort pour la liberté. Les deux seuls moments où cela est signifié, c'est lorsqu'un homme, après avoir donné un ordre absurde, fuit le champ de bataille et se fait sermonner par Zahra, ou lorsqu'un membre de Daesh considère le fait d'être tué par une femme comme un déshonneur.

Il faut également être iratif du résultat sur l'écran, avec des scènes de combat particulièrement réalistes (peut-être néanmoins un peu trop inspirées par l'univers des jeux vidéos), où la caméra embarquée nous plonge dans l'enfer et un stress intense, et ce malgré le budget limité du film. Mais c'est certain qu'on ne regarde pas Kobane pour la qualité de ses dialogues (hormis la réplique ci-bas) ou bien l'originalité de son scénario. À noter d'ailleurs que l'appui aérien des forces occidentales n'est représenté qu'à la toute fin du film, pour souligner qu'il est arrivé bien tard, alors même qu'il était réel pendant ces semaines cruciales (quoique sans doute insuffisant).

💡 ** À propos du film **

💬 ** Réplique **
Gelhat : "The patience of the Kurds is like fire. It burns and burns and meanwhile burns itself. And then it turns into flaming charcoal, and that's when it burns their enemies."

This review may contain spoilers.

Cycle Nouveaux visages féminins dans le cinéma arabo-musulman contemporain, 6/7

🎥 **Scène d’ouverture**

La princesse Zaphira savoure une glace au milieu d'autres femmes dans un palais somptueux, tandis qu'une chanteuse est accompagnée d'un instrument à corde.

🎬 **Scène de fin**

Dans un plan qui frappe par ses géométries rectangulaires (les murs, les rideaux, les baldaquins, Aroudj pleure sur le cadavre de la princesse Zaphira qui s'est poignardée "pour Alger".

⭐ **Scènes marquantes**

Vers la fin du film, le plan où Zaphira hurle la douleur de la perte de son fils, maîtrisée par des serviteurs, et se retrouve la tête plongée dans une fontaine, et on filme ce cri étouffé et la tête de la princesse, baignée d'une lumière rouge, depuis le fond du bassin.

💬 **Ce que j’ai pensé du film**

Décors et costumes somptueux, une intrigue shakespearienne originale qui tient en haleine jusqu'à la fin, une réflexion sur la condition féminine sur un fond historique ionnant, celui de la lutte entre différentes factions pour le contrôle de la Cité aux mille canons au début du XVIe siècle, La Dernière Reine tient toutes les promesses de sa bande-annonce !

Bien que le personnage de Zaphira relève de la légende, ce film de "voiles et poignards" donne à voir une figure fascinante qui rappelle à la fois les récits des intrigues de harems et les souveraines qui se sont battus pour placer leurs fils sur le trône.

Léger bémol, celui de l'utilisation de musique minimaliste occidentale pour les scènes tragiques de la fin du film.

💡 ** À propos du film **
💬 ** Réplique **
Aroudj: "On dit que vous n'avez peur de personne, que vous obtenez ce que vous désirez... comme les sultans".

Cycle Nouveaux visages féminins dans le cinéma arabo-musulman contemporain, 5/7

🎥 **Scène d’ouverture**

Une jeune femme en burkini flotte entre deux eaux tandis qu'un masque de plongée coule.

🎬 **Scène de fin**

Elham flotte sur le dos, souriant au ciel.

⭐ **Scènes marquantes**

L'opposition aux prétentions sportives d'Elham ne sont pas que psychologiques : elle doit également subir les assauts des garde-côtes.

💬 **Ce que j’ai pensé du film**

On est tout d'abord surpris par la qualité de l'image, puis la manière dont le sujet est abordé de front : celui d'une jeune femme qui trouve dans la nage en eaux libres une liberté, une nouvelle raison de vivre après les violences conjugales quasiment mortelles subies, mais doit aussi affronter l'opposition forte des instances sportives conservatrices iraniennes - sa directrice, sorte de Maléfique, l'ironie en moins, est absolument glaçante. On comprend qu'en dépit des dialogues en persan, le film est surtout une production qatarie et a été interdit en Iran.

On suit avec intérêt son parcours de la combattante. Le tout est néanmoins gâché par une fin trop hollywoodienne pour être parfaitement honnête, musique en prime,

💡 ** À propos du film **
Il s'agit d'un biofilm sur l'athlète Elham Asghari, dont les records n'ont effectivement pas été homologués.

💬 ** Réplique **

Cycle Nouveaux visages féminins dans le cinéma arabo-musulman contemporain, 4/7



🎥 **Scène d’ouverture**

Des jeunes filles recueillent de l'eau d'une cascatelle, tandis que l'héroïne, Farha, lit un roman à leur proximité.

🎬 **Scène de fin**

Après s'être rassise sur la balançoire suspendue au figuier où elle discutait avec son amie, Farha laisse son village derrière elle, empruntant un chemin qui grimpe vers le soleil couchant, celui-là même par lequel les soldats britanniques avaient fui quelques jours auparavant.

⭐ **Scènes marquantes**

Comment ne pas être marqué par la scène d'exaction à laquelle Farha assiste, impuissante, depuis son caveau ?

💬 **Ce que j’ai pensé du film**

Le film au sujet de la Nakba est tragique, terrible à bien des égards. Mais ce qui l'est sans doute encore plus, c'est que, sorti en 2021 afin de préserver la mémoire de celles et ceux qui ont été chassés de leurs terres, il illustre de nouveau la triste et actuelle réalité du peuple palestinien, en particulier celui de Gaza.

Le film est vraiment coupé en deux, avec d'un côté l'histoire de cette jeune fille, Farha, que l'on sent bouillonnant de l'envie d'étudier, de vivre en ville et d'échapper à un destin tout tracé, et de l'autre ce destin chamboulé par le conflit armé et son cortège de violence, qui provoque de la peur et de la solitude, éteignant le souffle de vie de l'adolescente.

💡 ** À propos du film **
Cette coproduction jordano-palestinienne a été proposée pour l'Oscar du meilleur film international.

💬 ** Réplique **
Farha: "Do you know what I've decided? When I finish my studies in the city, I want to become a teacher. I will open a school here, just for girls".
Farida: "When I grow up, I want to become..."
[Sa réplique, comme son enfance innocente, est interrompue par des coups de feu]

Cycle Nouveaux visages féminins dans le cinéma arabo-musulman contemporain, 3/7



🎥 **Scène d’ouverture**

Un lettré arabe trempe son stylet dans l'encre afin d'écrire l'histoire presque légendaire de Tomiris, la reine des Massagètes.

🎬 **Scène de fin**

Tomiris galope au milieu des steppes, accompagnée par l'un de ses fils.

⭐ **Scènes marquantes**

Les scènes de bataille sont évidemment impressionnantes, mais la scène des funérailles (pas de divulgâchage !) m'a grandement intéressé par son souci des détails dans le déroulement et le placement du mobilier funéraire.

💬 **Ce que j’ai pensé du film**

Le film a visiblement bénéficié de moyens conséquents avec notamment une figuration en nombre pour les scènes de bataille ; il est d'autant plus dommage que quelques plans pêchent par leur manque de réalisme (mannequins, plans en survol manquant de précision...).

Je ne suis vraiment pas familier de l'Antiquité de cette région du monde et de l'histoire de Tomiris, bien que narrée par Hérodote, et il semble que le film ait pris quelques libertés, et pas seulement pour les langues ou les vêtements, mais aussi avec les faits, ce que l'on peut comprendre compte tenu de la rareté du matériel historique. On ne boudera néanmoins pas son plaisir devant ce récit méconnu de l'une des plus importantes figures ayant inspiré les fameuses Amazones antiques qui démontre en tout état de cause que oui, des femmes combattant à cheval ont bien existé et ne manquaient ni de courage ni d'excellence au combat, en plus de faire preuve d'un sens aigu de la diplomatie. Et ça, c'est historiquement prouvé - merci Sophie Brouquet.

💡 ** À propos du film **
Le film pourrait être une commande de Aliya Nazarbayeva, fille du premier président du Kazakhstan, ce qui a pu susciter des critiques dans ce pays : chercherait-elle à se dépeindre avec un courage similaire à celui de Tomiris.

💬 ** Réplique **
" A worthy husband shall notice a woman warrior who collected three enemy skulls in her battles [...] So how many people attacked you ?
- Enough for two husbands."

Cycle Nouveaux visages féminins dans le cinéma arabo-musulman contemporain, 1/7



🎥 **Scène d’ouverture**

Karen est filmée tandis qu'elle se baigne en burkini face à la jetée de l'^ile de Mozambique.

🎬 **Scène de fin**

Karen, d'abord la tête nue, se prépare dans sa chambre pour sortir : pour la première fois du film, elle va porter un niqab.

⭐ **Scènes marquantes**

La rencontre de Karen avec un étudiant revenu d'Arabie Saoudite, à la fois habillé de manière moderne, mais au discours terriblement réactionnaire, constitue une bascule dans le documentaire : va-t-elle ouvrir les yeux sur cette version de l'Islam qui ne lui permettra plus d'être une femme aussi extravertie, ou bien l'embrasser pleinement ?

💬 **Ce que j’ai pensé du film**

C'est justement en visitant l'Île de Mozambique que j'ai découvert, en plus de ce lieu historique où les cultures et les religions se côtoient avec respect (l'Île constitue un tel havre de paix qu'elle avait été épargnée par la guerre civile mozambicaine), le travail de la cinéaste Yara Costa. Ce court documentaire constitue une excellente entrée en matière pour ce cycle des visages féminins dans le cinéma arabo-musulman, car il illustre parfaitement cet enjeu du conflit entre le conservatisme et de la modernité, à plus d'un titre.

Ici, ce conflit est bien personnel, puisque d'un côté la jeune Karen s'intéresse à la mode, adore se baigner, déterminée dans sa vie comme dans ses projets professionnels, et est scotchée à son téléphone portable, comme d'autres filles de son âge ailleurs dans le Monde. Mais de l'autre côté, ce téléphone lui permet de communiquer avec d'autres personnes qui partagent une vision rigoriste de l'Islam ou bien pour écouter des sermons à la fois réactionnaires et en croissance dans cette partie du monde.

Face à Karen, il y a également les autres musulmanes de l'Île du Mozambique qui défendent leur islam traditionnellement plus ouvert. En la filmant sans jugement, Yara Costa parvient à cerner toute l'ambigüité de la jeune Karen, et démontrer ainsi que les enjeux d'un Islam rigoriste et prosélyte, néanmoins ancré dans le XXie siècle, se posent jusque sur l'Île du Mozambique.

💡 ** À propos du film **

💬 ** Réplique **

Cycle Nouveaux visages féminins dans le cinéma arabo-musulman contemporain, 2/7


🎥 **Scène d’ouverture**

Une psalmodie se fait entendre alors que des hommes tenant des torches se rendent en pleine nuit au bord de l'eau pour y noyer leur première née.

🎬 **Scène de fin**

Le film se conclut sur une image des pierres que la mer, qui s'était retirée, vient de nouveau recouvrir.

⭐ **Scènes marquantes**

Outre un plan saisissant où Hayat ret, de nuit, son père au sommet d'une falaise en pente, il y a la scène de pêche de nuit et l'attaque d'une sirène aux traits familiers...

💬 **Ce que j’ai pensé du film**

Le récit court et poétique permet d'aborder de façon à la fois subtile mais assumée la question des sociétés patriarcales qui dévorent, symboliquement ou non, ses filles. La photographie est absolument splendide, en particulier lors des scènes nocturnes. Une belle découverte dans le cadre de ce cycle.

💡 ** À propos du film **
Ce film avait été proposé par l'Arabie Saoudite, sans succès, pour l'Oscar du meilleur film international.

💬 ** Réplique **

🎥 **Scène d’ouverture**

Eunice Paiva se baigne face à la plage de Leblon.

🎬 **Scène de fin**

Avant de présenter les véritables photos de la famille Paivi, le film se termine, comme il y en a eu plusieurs au cours du récit, sur une photo de famille dans un jardin.

⭐ **Scènes marquantes**


💬 **Ce que j’ai pensé du film**

J'attendais énormément de ce film, annoncé partout comme un chef d'oeuvre. On est rarement déçus d'entendre de la musique brésilienne, en particulier celle de cette époque charnière de l'histoire du Brésil, et Fernanda Torres est évidemment bouleversante dans son rôle d'épouse et mère courage face à la violence silencieuse de la dictature, malheureusement le film ne tient pas totalement ses promesses. Voir les personnages plus âgés offre une occasion émouvante de revoir Fernanda Montenegro, mais cela reste de l'ordre du bonus : les vingt dernières minutes n'apporte pas grand-chose au récit.

💡 ** À propos du film **
Le film s'inspire de faits réels, en particulier l'enlèvement de l'ancien député travaillé Rubens Paiva et le combat pour la vérité mené par son épouse Eunice Paiva, le tout écrit par leur fils, le romancier Marcelo Rubens Paiva.

La propre mère de Fernanda Torres, Fernanda Montenegro, incarne comme sa fille Eunice Paiva, mais plus âgée.

Parmi les récompenses, Fernanda Torres a obtenu le Golden Globe de la meilleure actrice dans un film dramatique.

💬 ** Réplique **

Watched on Saturday February 1, 2025.

Watched on Friday January 31, 2025.

Watched on Friday January 17, 2025.

Watched on Friday January 17, 2025.

Watched on Sunday January 12, 2025.

Watched on Sunday January 12, 2025.

Watched on Tuesday January 7, 2025.

🎥 **Scène d’ouverture**

Monologue hors-champ de Viktor qui parle de son épouse, Eva, assise à un bureau en arrière-plan, lequel présente l'intérieur jaune d'une grande maison de campagne.

🎬 **Scène de fin**

Viktor referme la lettre que sa femme lui a donné à lire, adressée à sa mère sans savoir si elle allait l'ouvrir : c'est bien le cas, comme on le devine dans l'avant-dernier plan.

⭐ **Scènes marquantes**

Évidemment la scène de la sonate jouée au piano par Ingrid Bergman (qui a expliqué en entrevue que les leçons reçues durant son enfance lui permettait de faire croire qu'elle était effectivement une pianiste), sous le regard de sa fille, que l'on devine à la fois irative, envieuse, vexée...

💬 **Ce que j’ai pensé du film**

Je l'avais déjà beaucoup aimé la première fois que je l'avais vu, il y a plus de dix ans, et je l'apprécie encore. Il est surprenant de prendre conscience que Sonate d'Automne succède au catastrophique et détestable Serpent's Egg.

Le duo d'actrices est phénoménal, grâce également au soin apporté par le travail sur la lumière et sur le maquillage : successivement Eva redevient la petite fille irative et aux petits soins pour sa mère, puis reprend son rôle d'adulte, en charge de sa soeur malade, encore en deuil d'un enfant, livrant ses quatre vérités à une mère qu'elle a iré et tenté de copier, ne pouvant ainsi être elle-même, afin de susciter en vain son amour. Cette dernière, une artiste dont la frivolité cache, on le devine, un syndrome de l'impostrice autant qu'un besoin irrépressible d'être aimée, n'a jamais assumé ses responsabilités familiales : elle vieillit d'un coup sous les assauts de sa fille, prenant soudainement compte de tous les manquements dans son rôle de mère - par exemple, elle associe les événements familiaux à ses différents récitals et concerts.

Bergman est l'un des spécialistes des dialogues féroces entre personnes qui s'aiment autant qu'elles se déchirent et ce film, centré sur les relations mère-fille, constitue l'une des plus belles pièces - tout se e en effet dans l'intimité d'une maison de campagne et se conçoit en effet parfaitement sur une pièce de théâtre.

💡 ** À propos du film **
Il s'agit du dernier film de Bergman entièrement pensé pour le grand écran, puisqu'il ne tournera plus ensuite que des téléfilms, ainsi que du dernier film d'Ingrid Bergman.
Golden Globe du meilleur film étranger.

💬 ** Réplique **
Eva : "A mother and a daughter, what a terrible combination of feelings and confusion and destruction."

🎥 **Scène d’ouverture**

Un soleil rouge se lève au loin sur l'océan, vu depuis un rivage.

🎬 **Scène de fin**

Après le suicide par seppuku d'Isao, le personnage des Chevaux Échappés, en miroir du propre suicide de Yukio Mishima et comme le rouge qui lui aveugle les yeux, le soleil se lève au loin sur l'océan.

⭐ **Scènes marquantes**

Évidemment, la scène de la mort de Mishima.

💬 **Ce que j’ai pensé du film**

Un vrai gâchis comme Hollywood sait si bien le faire. Dès les premières secondes, un premier gros problème : la musique de Philippe Glass, absolument pas adaptée au film. Oui, les dernières années de Mishima étaient marquées par le militarisme, mais il n'était pas que ça. Ici, on s'attend à voir Tom Cruise débarquer de son chasseur Grumman F-14, c'est de mauvais goût. Je m'étonne qu'on n'ait pas pensé à Ryuichi Sakamoto à la place... à moins qu'il n'ait lui-même décliné la proposition ?

Et que dire de la mise en scène en studio de trois oeuvres de Mishima qui reflètent la vie réelle de l'auteur ! Sur le papier, les choix parmi la masse d'écrits sont judicieux. Mais sur l'écran, comme j'ai pu le lire ailleurs sur Letterboxd, les deux premiers chapitres sont filmés et colorés comme la pub MAAF... à moins qu'il ne s'agisse d'évoquer les années 1960 ? De rappeler certains décors de Kwaidan ou de Kagemusha? Pour ma part, ça m'a paru non seulement laid, mais évidemment complètement décalé par rapport à la subtilité de Mishima comme à son attachement aux valeurs traditionnelles japonaises.

Mishima évoque à quelques reprises l'harmonie de la plume et de l'épée... Eh bien on préférera ne retenir que les mots du sujet à la caméra (action !) de Paul Schrader.

💡 ** À propos du film **
Il reçut le Prix de la meilleure contribution artistique... eh oui !

💬 ** Réplique **
"The instant the blade tore open his flesh, the bright disk of the sun soared up behind his eyelids and exploded lighting the sky for an instant."

Watched on Saturday January 4, 2025.

Watched on Thursday January 2, 2025.

Watched on Friday January 3, 2025.

Watched on Friday January 3, 2025.

Watched on Monday December 30, 2024.

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Watched on Sunday December 29, 2024.

Watched on Sunday December 29, 2024.

Watched on Monday December 23, 2024.

Watched on Friday December 20, 2024.

This review may contain spoilers.

🎥 **Scène d’ouverture**

Le film débute avec un court-métrage d'actualité d'époque, montrant tout ce que l'on ne fera qu'entendre depuis la radio de la concierge : l'accueil chaleureux des fascistes italiens envers les (in)dignitaires nazis.

🎬 **Scène de fin**

Ayant aperçu depuis la fenêtre de sa cuisine Gabriele être emmené par deux hommes en gabardine, on suppose pour un exil sur une île, Antonietta éteint une à une les lumières de l'appartement avant de redre son mari au lit : à chacun sa prison...

⭐ **Scènes marquantes**

La scène sur le toit de l'immeuble, où le personnage de Antonietta, confrontant et cédant aux charmes de Gabriele, e du rire à la tristesse, en ant par la peur et la colère.

💬 **Ce que j’ai pensé du film**

Formidable jeu de ces deux acteurs à contre-emploi, le séducteur Mastroianni incarnant un journaliste homosexuel tandis que le sex-symbole Sophia Loren joue une mère au foyer forte en dehors, parfaite incarnation de l'idéal de la femme sous le régime fasciste, mais désabusée et vide en dedans.

💡 ** À propos du film **
Film multirécompensé (César et Golden Globe du film étranger / en langue étrangère).
La propre petite fille du Duce, Alessandra Mussolini, incarne l'une des filles du couple Tiberi.
Coproduction canadienne, la concierge est incarnée par l'actrice québécoise Françoise Berd, fondatrice du théâtre L'Égrégore.

💬 ** Réplique **
"Ce n'est pas le locataire du sixième qui est antifasciste, c'est plutôt le fascisme qui est anti-locataire du sixième".

Watched on Monday December 16, 2024.

Watched on Wednesday December 18, 2024.

Watched on Saturday December 14, 2024.

Watched on Saturday December 14, 2024.

Watched on Friday December 13, 2024.

Watched on Wednesday December 11, 2024.

Watched on Wednesday December 11, 2024.

Vu dans le cadre du cycle "Il y a 50 ans : 1974"

🎥 **Scène d’ouverture**

Des épées s'entrechoquent dans une forêt.

🎬 **Scène de fin**

Dans une clairière, Lancelot, en armure et mortellement blessé, s'allonge sur ses camarades morts, eux aussi en armure, avant d'expirer.

⭐ **Scènes marquantes**


💬 **Ce que j’ai pensé du film**

Kaamelot était tout de même beaucoup plus drôle... Et les hennissements intempestifs des chevaux m'ont fait penser au "Frau Blücher !" de Frankenstein Junior, sorti la même année...

Comme pour Le Procès de Jeanne d'Arc, les personnages se contentent de délivrer leurs répliques sans projection ni affect. Mais là où pour le premier, cela pouvait se justifier par le fait que les dialogues reprenaient les minutes du procès de la Pucelle d'Orléans, cela confine à la pédanterie pour cette version de la légende arthurienne.

Quelques bonnes trouvailles de mise en scène, comme la répétition des gestes lorsque les cavaliers s'apprêtent à partir (la courte-échelle, la transmission de la lance, l'abaissement de la visière du heaume) ; on sent également un effort, tant dans les costumes que les accessoires, de s'approcher d'un Moyen-Âge réaliste.

Mais contrairement au Procès de Jeanne d'Arc, l'austérité des décors et du jeu d'acteur ne parvient pas à mettre en lumière le dilemme qu'on pourrait qualifier a posteriori de cornélien entre l'amour profane et l'amour divin.

💡 ** À propos du film **
💬 ** Réplique **

Pour cette liste, j'ai choisi le meilleur film pour chaque pays (y compris disparus, comme la Tchécoslovaquie ou l'URSS).
Les critères cinématographiques sur lesquels je me fonde reflètent tout à la fois l'identité, la culture du pays d'origine du réalisateur tout en résonnant avec des perspectives plus universelles.

Remarques :
- Les films sont classés par ordre alphabétique francophone.
- Cette liste est en constante progression !

• The Last Queen

  Algérie 🇩🇿

• Metropolis

  Allemagne 🇩🇪 (République de Weimar) 

• Wings of Desire

  Allemagne 🇩🇪

• Scales

  Arabie Saoudite 🇸🇦

• The Tale of King Crab

  Argentine 🇦🇷

• The Adventures of Priscilla, Queen of the Desert

  Australie 🇦🇺

• The White Ribbon

  Autriche 🇦🇹 

• The Red Turtle

  Belgique (réalisateur néerlandais) 🇧🇪 

• The Given Word

  Brésil 🇧🇷 

• Sira

  🇧🇫 Burkina Faso

...plus 44 more. View the full list on Letterboxd.

Pour chaque année, un seul film, quel que soit le pays (et je suis très curieux) : celui que je considère comme le meilleur. Et s'il n'y a donc pas que des films américains ou français au palmarès, il y a eu des décisions cornéliennes à prendre...
Au plaisir de discuter de certains de ces choix :)
Caveat :
- Il me manque beaucoup de choix pour la période des films muets (1895-1927), ainsi que les années 1929, 1930, 1932 à 1935.
- Il s'agit d'une sélection d'un apprenti cinéphile : pour certaines années, notamment les plus récentes (avec des films que j'ai notés 3*1/2), il est certain qu'un meilleur film finira par s'imposer au fur et à mesure de mes découvertes.
Merci à Karsten Runquist (letterboxd.sitesdebloques.org/kurstboy/list/best-of-every-year/) et à Juan Pablo (letterboxd.sitesdebloques.org/jpghivarello/list/best-of-every-year/) pour l'inspiration de cette liste !

• The Master and Margarita
• The Lost Boys
• Everything Everywhere All at Once
• Liborio
• Malmkrog
• The Painted Bird
• Roma
• November
• Frantz
• Embrace of the Serpent

...plus 95 more. View the full list on Letterboxd.

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16. Regardez un film des années 2010
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20. Regarder un film avec l'un de vos acteurs préférés.
21. Regardez un film avec l'une de vos actrices préférées.
22. Regarde le film qui est le plus populaire
23. Regardez le film le moins populaire
24. Regardez le film qui est sorti le plus tôt.
25. Regardez un film ayant remporté un prix important (Oscar, Palme d'or, etc.).
26. Regarder un film de votre genre préféré
27. Regarder un film du genre que vous aimez le moins
28. Regarder un film historique
29. Regarder un film d’aventures
30. Regarder un film politique
31. Regarder un film d’animation
32. Regarder une adaptation d’un livre
33. Regarder une adaptation d’une pièce de théâtre
34. Regarder un film LGBTQ+
35. Regarder le film avec la plus belle affiche
36. Regarde un film dont l'affiche présente un animal
37. Regardez le film que vous avez le plus hâte de voir.
38. Regarder un film de l’année de naissance d’Erik
39. Regarder un film de l’année de naissance de Thibaut
40. Regarder un film qui vous a été recommandé par quelqu'un
41. Regarder un documentaire
42. Regarder un film est-européen
43. Regarder un film sud-américain
44. Regarder un film asiatique
45. Regarder un film africain
46. Regarder pour la première fois un film d’un pays
47. Regardez un film qui a été (co)réalisé par une femme
48. Regarder un film que vous avez manqué l'année dernière
49 Regarder un film de cette année et que vous avez hâte de voir
50. Regarder un film trop longtemps repoussé

• Inception
• Cold Days
• La Flor
• The Sick Kitten
• 12 Angry Men
• Mulan
• The Phantom of the Opera
• The Only Son
• Day of Wrath
• The Angry Street

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Les longs-métrages présentés lors de l'édition 2023 du festival de films IMAGE+NATION à Montréal, du 16 au 26 novembre.

• All the Colours of the World Are Between Black and White
• Lie with Me
• Big Boys
• Close to You
• Drifter
• Fancy Dance
• Femme
• Fireworks
• Hailey Rose
• In Bed

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Une courte liste des films qui sont semble-t-il plébiscités par les cinéphiles (note supérieure à 3,7/5), notamment les utilisateurs de Letterboxd, mais pour lesquels je suis é totalement à côté et que je ne suis pas prêt de revoir.
*****
A short list of films that seem to be popular for cinephiles (scores above 3.7/5), especially among Letterboxd s, but for which I completely missed out and which I am not about to see again.

• The Lion Has Seven Heads
• The Big Lebowski
• The Age of the Earth
• Hard to Be a God
• Il Soro
• Last Year at Marienbad
• Japón
• Last and First Men
• Un Chien Andalou
• The Silence

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Il avait fallu nous rendre à l'évidence, en 2020, dans notre tentative d'explorer plusieurs années du cinéma : il y en a tant de très bons à voir qu'il peut être frustrant de ne se limiter qu'à une trentaine de films et deux ou trois années en particulier !
Alors depuis 2021, on change les règles : pour chaque année finissant par 2, à partir de 1902, nous avons opté pour 5 ou 10 films à voir ou revoir ; l'occasion de pouvoir enfin regarder bien des films que nous attendions de voir depuis longtemps, de poursuivre notre connaissance du cinéma mondial et de certains réalisateurs.
*****
In 2020, in our attempt to explore several years of cinema, we had to face the facts: there are so many very good ones to see that it can be frustrating to limit ourselves to just thirty or so films and two or three years in particular!
Since 2021, we changed the rules: for each year ending with 2, starting in 1902, we have opted for 5 or 10 films to be seen or seen again; the opportunity to finally be able to watch many films that we have been waiting to see for a long time, to continue our knowledge of world cinema and explore the works of some of our beloved directors.

1. A Trip to the Moon
2. Miss Dundee and Her Performing Dogs
3. Gulliver's Travels Among the Lilliputians and the Giants
4. Robinson Crusoe
5. Ali Baba and the Forty Thieves
6. The Conquest of the Pole
7. Falling Leaves
8. Dr. Jekyll and Mr. Hyde
9. The Cameraman's Revenge
10. 1812

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Parce que j'ai appris à aimer cette entreprise de distribution, j'ai moi aussi décidé, avec mon complice cinéphile Erik, de réaliser le Challenge Criterion pour cette année 2021, dont je recopie les règles ci-après.
*****
1. Watch a movie from the year you were born.
2. 1920s
3. 1930s
4. 1940s
5. 1950s
6. 1960s
7. 1970s
8. 1980s
9. 1990s
10. 2000s
11. 2010s
12. Genre: War
13. Genre: Science Fiction
14. Genre: Musical/Music Themed
15. Watch a film by a director whose work you haven't seen before
16. Directed by Chantal Akerman
17. Directed by Rainer Werner Fassbinder
18. Directed by Wong Kar-wai
19. Directed by Claire Denis
20. Isabel Sandoval's Top 10
21. Bill Hader's Top 10
22. Ana Lily Amirpour's Top 10
23. Richard Linklater's Top 10
24. Made in the United States
25. Made in Poland
26. Made in Iran
27. Made in Mexico
28. Made in Senegal
29. Watch a film that has an out of print physical release
30. Watch a film from the "America Lost and Found: The BBS Story" collection
31. Watch a film with a spine #1-100
32. Watch a film with a spine #500-600
33. Cannes Film Festival Winners
34. Midnight Madness: Watch a cult classic
35. Growing Pains: Watch a coming of age film
36. Stage to Screen: Watch a stage adaptation
37. Out at Criterion: Watch an LGBTQ film
38. Watch a film on the Summer Travels list
39. Watch a film on the Hollywood Classics list
40. Watch a film from the Animation Before the 2000s list
41. Starring Catherine Deneuve
42. Starring Anna Karina
43. Starring Jeanne Moreau
44. Paul Dano's Closet Picks
45. Ethan Hawke and Jonathan Marc Sherman's Closet Picks
46. Michael K. Williams’ Closet Picks
47. Sean Baker's Closet Picks
48. Amy Heckerling's Closet Picks
49. Agnes Varda's Closet Picks
50. Random number generator (Google random number generator, set values from 1 to 1131, this number will change as more releases are announced, watch whatever movie corresponds to the spine number)
51. Watch a film featured in any of the Essential Art House box sets
52. Any Criterion film on your watchlist

1. Wings of Desire
2. Pandora's Box
3. I Was Born, But...
4. June Night
5. Miss Julie
6. The Bad Sleep Well
7. Baal
8. The Elephant Man
9. Europa Europa
10. Amores Perros

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Il avait fallu nous rendre à l'évidence, l'année dernière, dans notre tentative d'explorer plusieurs années du cinéma : il y en a tant de très bons à voir qu'il peut être frustrant de ne se limiter qu'à une trentaine de films et deux ou trois années en particulier !
Alors pour cette année 2021, on change les règles : pour chaque année finissant par 1, à partir de 1911, nous avons opté pour 5 films à voir ou revoir ; l'occasion de pouvoir enfin regarder bien des films que nous attendions de voir depuis longtemps, de poursuivre notre connaissance du cinéma mondial et de certains réalisateurs.
*****
Last year, in our attempt to explore several years of cinema, we had to face the facts: there are so many very good ones to see that it can be frustrating to limit ourselves to just thirty or so films and two or three years in particular!
So for this year 2021, we are changing the rules: for each year ending with 1, starting in 1911, we have opted for 5 films to be seen or seen again; the opportunity to finally be able to watch many films that we have been waiting to see for a long time, to continue our knowledge of world cinema and explore the works of some of our beloved directors.

• Dante's Inferno
• Lady Godiva
• Under the Yoke
• Thaïs
• Madame Sans-Gêne
• The Kid
• The Phantom Carriage
• The Boat
• Dracula's Death
• El Dorado

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A cycle to briefly recall, in 5 movies that I have not yet seen, the careers of actors, actresses and directors born in 1921.
*****
Il y a 100 ans, naissaient... l'occasion de revenir brièvement, en cinq films que je n'ai pas encore vus, sur la carrière de ces acteurs, actrices et réalisateurs né.e.s en 1921, à savoir :
- Simone Signoret, née le 25 mars à Wiesbaden (Allemagne)
- Deborah Jane Kerr-Trimer, née le 30 septembre à Helensburgh (Écosse)
- Yves Montand (Ivo Livi), né le 13 octobre à Monsummano Terme (Italie)
- Sir Peter Alexander Freiherr von Ustinov, né le 16 avril à Londres.
- Louis Jourdan (Louis Gendre), né le 19 juin à Marseille.
- Dirk Bogarde (Derek van den Bogaerde), né le 28 mars à Londres.
- Satyajit Ray, né le 2 mai à Calcutta.
- Miklós Jancsó, né le 27 septembre à Vác (Hongrie).

• Casque d'Or

  1 - Simone Signoret

• Diabolique

  2 - Simone Signoret

• Death in the Garden

  3 - Simone Signoret

• The Witches of Salem

  4 - Simone Signoret

• The Confession

  5 - Simone Signoret

• Black Narcissus

  1 - Deborah Kerr

• King Solomon's Mines

  2 - Deborah Kerr

• The Prisoner of Zenda

  3 - Deborah Kerr

• From Here to Eternity

  4 - Deborah Kerr

• An Affair to

  5 - Deborah Kerr

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Si ce coffret s'est retrouvé sous le sapin de Noël, ce n'est pas pour faire joli ! Tout au long de cette année 2021, nous aurons donc l'occasion d'apprécier l'immense œuvre du légendaire réalisateur suédois - à raison de 5 films d'affilée, avant de er à un autre des cycles programmés.
*****
If this box has ended up under our Christmas tree, it's not to look nice on a shelf! Throughout the year 2021, we will therefore have the opportunity to appreciate the immense work of the legendary Swedish director - five films in a row, before moving on to another of the programmed cycles.

• Smiles of a Summer Night
• Crisis
• A Ship to India
• Wild Strawberries
• Ingmar Bergman on Life and Work
• To Joy
• Summer Interlude
• Summer with Monika
• Dreams
• A Lesson in Love

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• Ordet
• The Tragedy of Man
• Wild Strawberries
• Smiles of a Summer Night
• Tokyo Olympiad
• This Is Not a Burial, It’s a Resurrection
• Scenes from a Marriage

Pour poursuivre l'exploration du cinéma dans toute sa diversité, voici le cycle "cinéma du monde" que je programme pour cette année 2021, afin de voir au moins un film d'une trentaine de pays différents (sachant qu'en dehors de ces films, je suis déjà certain de regarder des films du Brésil, des États-Unis, de la , de l'Italie, du Japon et de la Suède).
*****
To continue exploring cinema in all its diversity, here is my "Cinema of the World" cycle that I am programming for this year 2021, in order to see at least one film from thirty and more different countries (knowing that apart from these films, I am already certain to watch films from Brazil, the United States, , Italy, Japan and Sweden).

• Aguirre, the Wrath of God

  Allemagne 🇩🇪 

• Sambizanga

  Angola 🇦🇴 

• Ashik Kerib

  Azerbaïdjan 🇦🇿 

• The Peach Thief

  Bulgarie 🇧🇬 

• Histoires drôles et drôles de gens

  Cameroun 🇨🇲 

• The Cat in the Bag

  Canada (Québec) 🇨🇦 ⚜ 

• The Wolf House

  Chili 🇨🇱 

• An Elephant Sitting Still

  Chine 🇨🇳 

• Birds of age

  Colombie 🇨🇴 

• Secret Sunshine

  Corée du Sud 🇰🇷

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Une demande spécifique de mon ami cinéphile Erik pour cette année 2021 : un cycle de cinéma pour prendre la mer. Pirates et corsaires, matelots et sous-mariniers, tous à vos postes, on prend le large !

*****

A specific request from my cinephile friend Erik for 2021: a film cycle to take to the sea. Pirates and privateers, sailors and submariners, all at your posts, we set off on the high seas!

• The Sea Hawk
• Lifeboat
• Captain Horatio Hornblower R.N.
• The Silent World
• Moby Dick
• The Old Man and the Sea
• The Whale God
• Sinbad: Legend of the Seven Seas
• The Big Blue
• The Wolf's Call

Comme l'année dernière, la semaine de la fierté LGBT sera l'occasion de découvrir plus spécifiquement des films où l'orientation sexuelle des personnages tient une part importante. Célébrons nos couleurs !

*****

As last year, LGBT Pride Week will be an opportunity to discover more specifically films in which the sexual orientation of the characters plays an important role. Let's celebrate our colours!

• Different from the Others
• It Is Not the Homosexual Who Is Perverse, But the Society in Which He Lives
• Mishima: A Life in Four Chapters
• My Own Private Idaho
• Happy Together
• Weekend
• The Ornithologist

Je n'avais pas aimé Le Cheval de Turin, dernier film du réalisateur hongrois, mais mon ami cinéphile Erik persiste à vouloir me reconvaincre qu'il est incontournable. Alors pour cette année 2021, et après le cycle Tarkovski l'année dernière, impossible d'échapper à un cycle Béla Tarr !

*****

I didn't like The Turin Horse, the latest film by the Hungarian director, but my cinema-loving friend Erik persists in trying to convince me that it is a must-see. So for this year 2021, and after the Tarkovski cycle last year, it is impossible to escape a Béla Tarr cycle!

• Family Nest
• The Outsider
• The Prefab People
• Autumn Almanac
• Damnation
• Satantango
• Werckmeister Harmonies
• The Man from London
• The Turin Horse
• Hotel Magnezit

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Parce que j'ai appris à aimer cette entreprise de distribution, j'ai moi aussi décidé, avec mon complice cinéphile Erik, de réaliser le Challenge Criterion pour cette année 2021, dont je recopie les règles ci-après.

Une seule exception à la règle : pour la semaine "45. Directed by Ingmar Bergman", que l'on remplace par un documentaire sur cet immense réalisateur, puisque nous allons déjà (re)voir l'ensemble de sa filmographie au cours de l'année 2021.

*****

Before recalling the rules for this Criterion challenge, our only one exception is for week 45 "Directed by Ingmar Bergman". As we have already schedule to watch the entire filmography of this legendary director, we have selected a documentary on Ingmar Bergman instead.

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Welcome to the first annual "The Criterion Challenge" where we celebrate The Criterion Collection.

There are 52 categories - one for each week. Watch any Criterion related film released on Laserdisc, VHS, DVD, Blu-ray, or on The Criterion Channel between 1/1/21-12/31/21. The films can be watched daily, weekly, or monthly, and in any order! I would like for all picks to be first time watches but will leave that up to you.

Helpful links to view the entire Criterion Collection: The Complete Criterion Collection and Criterion Collection by Spine Number

Categories:

1. 1984 - watch a film released the year of Criterion's inception.
2. Directed by Akira Kurosawa
3. Directed by Jean-Luc Godard
4. Horror
5. Released on Laserdisc (Criterion Collection Laserdisc Titles)
6. Made in Spain
7. Wes Anderson's Top 10 (Wes Anderson’s Top 10)
8. Romance
9. A silent film
10. 1920s
11. 1930s
12. 1940s
13. 1950s
14. 1960s
15. 1970s
16. 1980s
17. 1990s
18. 2000s
19. 2010s
20. Directed by a woman
21. A film featured in the "Pioneers of African American Cinema" series (Pioneers of African American Cinema)
22. Documentary
23. Comedy
24. Any film on The Criterion Channel
25. Martin Scorsese's Top 10 (Martin Scorsese’s Top 10)
26. Directed by Michelangelo Antonioni
27. Directed by Federico Fellini
28. The Merchant Ivory Collection (Merchant Ivory Collection)
29. Oscar Winners (Oscar Winners)
30. Black and white
31. Directed by Charlie Chaplin
32. Watch any film featured in the Godzilla Boxset
33. Western
34. Made in Italy
35. Made in the Soviet Union
36. Made in India
37. A film from the Eclipse series (The Criterion Collection: Eclipse)
38. Kelly Reichardt's Top 10 (Kelly Reichardt’s Top 10)
39. Directed by John Cassavetes
40. Watch a film between spine #100-200
41. Film Noir
42. Samurai
43. A film featured in the "Queersighted: Queer Fear" series (Queersighted: Queer Fear)
44. A film featured in the "New Korean Cinema" series (New Korean Cinema)
45. Directed by Ingmar Bergman
46. Directed by Agnes Varda
47. Based on a book (Criterion Films Based on a Book)
48. Foreign-Language Oscar Winners (Criterion Collection: Foreign-Language Oscar Winners)
49. Josh and Benny Safdie's Closet Picks (Josh and Benny Safdie’s Closet Picks)
50. Watch a film with spine #1000 or higher
51. Watch a film featured in "Bruce Lee: His Greatest Hits" (The Big Boss, Fist of Fury, The Way of the Dragon, Enter the Dragon, Game of Death)
52. Any Criterion film on your watchlist

Please use the tags "cc2021" and “criterion challenge 2021” so that we can keep track of everything, and link your lists in the comments below. Have fun!

• Secret Honor
• Madadayo
• Pierrot le Fou
• The Cremator
• La Strada
• The Spirit of the Beehive
• Au Hasard Balthazar
• Chungking Express
• Nanook of the North
• The Cameraman

...plus 42 more. View the full list on Letterboxd.

• Asterix and Cleopatra
• Tintin and the Lake of Sharks
• The King and the Mockingbird
• Son of the White Mare
• The Secret of NIMH
• Persepolis
• Waltz with Bashir
• The Painting
• The Red Turtle
• Your Name.

• The 47 Ronin

  This movie is one of the many fictions, and perhaps the best, inspired by a historical fact that occurred in 18th century Japan: ronins take revenge against the corrupt official responsible for the suicide (seppuku) imposed on their former lord.

  ***

  Ce film est l'une des nombreuses fictions, et peut-être la meilleure, inspirée par un fait historique intervenu au XVIIIe siècle au Japon : des ronins se vengent contre le fonctionnaire corrompu responsable du suicide (seppuku) imposé à leur ancien seigneur.

• The Hunchback

  "If you don't come to Lagardère, Lagardère will come to you!"
  Le Bossu (The Hunchback) is Paul Féval's best known novel, a model of the swashbuckler novel. It tells the story of the revenge patiently woven by a fine blade young man, to wash away the death of a gentleman and give his daughter back her letters of nobility.

  Of the dozen existing adaptations (with Jean Marais, Daniel Auteuil...), I recommend this one, less known, in which Henri de Lagardère is embodied by Pierre Blanchar.

  ***

  "Si tu ne viens pas à Lagardère, Lagardère ira à toi !". Le Bossu est le roman le plus connu de Paul Féval, modèle du roman de cape et d'épée. Il y est question de l'histoire de la vengeance patiemment tissée par un jeune homme, fine lame, pour laver la mort d'un gentilhomme et redonner à sa fille ses lettres de noblesse.

  De la douzaine d'adaptations existantes (avec Jean Marais, Daniel Auteuil...), je vous recommande celle-ci, moins connue dans laquelle Henri de Lagardère est incarné par Pierre Blanchar.

• Harakiri
• An Actor's Revenge
• Demons
• Lady Snowblood
• Kill Bill: Vol. 1
• V for Vendetta
• The Saverini Widow

As a child, I liked the cartoon Little 'Tinker which I watched many times. As a European, I didn't understand that those few minutes of music were an opportunity to caricature one of the most famous crooners of the post-war period. And I hadn't made the connection with the singing sword in Who Framed Roger Rabbit either... Tribute, unavoidable cultural reference, inexhaustible subject of mockery? Still, "The Voice" has actually appeared many times, more or less successfully, in cartoons.
*****
Enfant, j'aimais bien le cartoon Little 'Tinker que j'ai regardé à de nombreuses reprises. Comme Européen, je ne comprenais pas que ces quelques minutes de musique donnaient l'occasion de caricaturer l'un des plus célèbres crooners de l'après-guerre, et je n'avais pas non plus fait le rapprochement avec l'épée chanteuse de Who Framed Roger Rabbit... Hommage, référence culturelle incontournable, sujet intarissable de moquerie ? Toujours est-il que "The Voice" est en réalité apparu à de nombreuses reprises, plus ou moins réussies, dans des cartoons.

• Swooner Crooner
• Stage Door Cartoon
• The Pied Piper of Basin Street
• Book Revue
• Catch as Cats Can
• Slick Hare
• Little 'Tinker
• Goofy Goofy Gander
• Who Framed Roger Rabbit

• My Donkey, My Lover & I
• Call Me Human
• A Bigger World
• Towards the Battle
• Summer of 85
• Under the Stars of Paris
• Someone, Somewhere
• Josep
• The Third War
• The Unknown Saint

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À l'invitation de Letterboxd cette quinzaine : neuf films se déroulant dans un avion, ou bien comprenant d'excellentes scènes en avion ; voici ce que je retiens !

Classement par ordre chronologique.

• The Spirit of St. Louis
• North by Northwest
• Dr. Strangelove or: How I Learned to Stop Worrying and Love the Bomb
• Those Magnificent Men in Their Flying Machines or How I Flew from London to Paris in 25 Hours 11 Minutes
• The Blue Max
• Tintin and the Lake of Sharks
• The Rescuers
• Indiana Jones and the Last Crusade
• Porco Rosso

• Notting Hill
• The Spanish Apartment

Il est des films font du bien au moral, surtout en cette période d'incertitude. Et il est des films qui traitent du personnel médical qui prend soin de nous et de nos proches (ou au contraire des Diafoirus et des infirmières maléfiques qui hantent nos cauchemars) : c'est le thème de la quinzaine proposé par Letterboxd.

Faute d'avoir beaucoup exploré ce type de films, voici quelques films pour alimenter la réflexion des utilisateurs, par ordre chronologique de sortie...

[À noter que je n'ai pas vu trois de ces films, mais qu'ils font partie des films que je verrai dans les prochaines semaines et collent parfaitement au thème]

• The Seventh Veil
• Spellbound
• Red Beard
• Persona
• The Elephant Man
• The English Patient

Le nouveau thème de cette quinzaine pour Letterboxd : les meilleurs pères au cinéma !

On oubliera donc le père dans Le Retour de Zviaguintsev, ou bien ceux de C.R.A.Z.Y. ou du Ruban Blanc, pour se pencher sur les pères prêts à tout pour sauver leurs enfants, et ceux qui les aident à s'épanouir malgré l'adversité.

Liste d'un apprenti cinéphile qui en a encore beaucoup à découvrir !

À voir aussi. l'épisode de Blow-Up consacré aux pères : www.youtube.com/watch?v=kIP2IsFnasE

• To Kill a Mockingbird
• The Sacrifice
• Life Is Beautiful
• My Father's Glory
• The Kid
• Mrs. Doubtfire
• Hook

Liste par ordre chronologique de production.

• Secrets of a Soul
• L'Âge d'or
• La Jetée
• Microcosmos

Une suggestion de l'émission de critique Le Masque et la Plume (Le combat dans l'île, avec Jean-Louis Trintignant) m'a fait prendre conscience que l'année 1962 était une année faste pour le cinéma : celle de la sortie de Lawrence d'Arabie et de Jules et Jim, mais également du premier film de Andrei Tarkovsky (L'Enfance d'Ivan), d'un autre film de Masaki Kobayashi, Harakiri (dont j'ai adoré La condition de l'homme), de l'adaptation de Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur...

J'ai eu envie d'explorer davantage cette année et bien m'en a pris : la Palme d'or décernée cette année-là, La Parole donnée (O Pagador de promessas) est une pépite méconnue du cinéma brésilien, un véritable chef d'oeuvre.

Et vous, quels films de l'année 1962 retenez-vous ? Ou bien quelle année serait à explorer selon vous ?

1. The Given Word
2. Lawrence of Arabia
3. Ivan's Childhood
4. Harakiri
5. La Jetée
6. To Kill a Mockingbird
7. Sundays and Cybele
8. The Expedition
9. The Inheritance
10. The Trial of Joan of Arc

...plus 35 more. View the full list on Letterboxd.

Inspiré par cette liste du liste Arte & Lusso, l'un de mes prochains cycles de cinéma en 2020 consistera à voir des films traitant directement de la peinture. En attendant, j'ai classé des films que j'ai déjà vus auparavant et correspondant à ce thème.
arte8lusso.net/art/filmaboutart/?fbclid=IwAR1D0QdSjT0n7yDgpt-nzIRYlVQRFLRoTuhLMUVW2kn6cAnSu8Myujv3V4E

1. Andrei Rublev
2. Portrait of a Lady on Fire
3. The Mill and the Cross
4. At Eternity's Gate
5. Savage Messiah
6. Love Is the Devil: Study for a Portrait of Francis Bacon
7. Nightwatching
8. Tim's Vermeer
9. Goya's Ghosts
10. Girl with a Pearl Earring

...plus 33 more. View the full list on Letterboxd.