Tom Cruise court plus vite que le cinéma. Et s'il se permet de courir si vite et de se jeter du ciel, Ô Icare scientologue hyper sexy, c'est parce qu'il sait que ses gros pecs amortiront toujours la chute du récit, ce scenario qui semble avoir été écrit par un stagiaire en cybersécurité.
Toi aussi post ta critique de festivaleux canneux (je n'ai pas vu le film):
Il y a des films qui parlent, celui-ci répète.
Tourné en noir et blanc, dans une camisole esthétique format 4:3 — comme une lettre d’amour pliée trop proprement — le film reconstitue la genèse d’À bout de souffle avec la précision du texan qui aurait découvert Pierrot le fou pendant son vol Paris-Austin.
Godard, devenu marionnette sartrienne se demandant sans cesse où est la caméra, parle…
Critique cannoise dans un style croisette qui ne veut rien dire :
Alpha est un cadavre exquis où la chair parle en morse, une maladie qui refuse le remède. Ducournau ne filme pas, elle masturbe son inconscient devant un miroir fêlé, persuadée qu'un travelling vaut une pensée. Et devant ce rot de vanité, le festivalier cannois, pauvre soldat perdu dans la brume, applaudit la fumée, convaincu que s'il ne comprend rien, c'est qu'il est plus intelligent.
(je ne l'ai pas vu)
