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Film assez inoffensif. Mais surtout, peu réaliste : dans le monde réel, en étant aussi chaleureuse et enjouée, tu ne tiens pas deux heures (la durée du film) sans te faire agresser par un mec hétéro qui pense que tu le dragues.

Je vois la palme d’or, je vois la note du film sur Letterboxd, je vois le nombre d’étoiles que vous lui attribuez... mais rien à faire, j’ai trouvé le film sympatoche sans plus. Pas pleuré d’émotion, pas ri, pas été remuée par le jeu des acteurs, pas renversée par les champs-contrechamps. Et la déco de Monica m’a collé une migraine.

S’il vous plaît, expliquez-moi ce qui rend ce film si génial ! 🙏

[Je vais parler ici en tant que personne qui n’aime pas les comics de superhéros et qui a consommé peu de films du MCU...]

Je suis venue en touriste, mais je suis sortie repue comme après un bon hamburger bien satisfaisant. J’ai été divertie, j’ai bien ri, Florence Pugh a presque réussi à me tirer une larme (qu’elle est fortiche décidément! 🫶 ), et puis cœur sur Bob qui est super touchant.

On aime le côté Dragon Ball (les choses n’avancent que lorsque les personnages soudent leurs efforts).
J’ai trouvé très maline la transition finale qui permet à Valentina de retomber sur ses pattes en présentant les nouveaux Avengers à la presse comme si c’était son plan à elle. C’est joliment exécuté en terme de montage et terriblement cynique sur le plan politique (mais ça réussit à capturer quelque chose de réel dans nos démocraties malades).
J’ai aimé la manière dont un espace mental se fait concret pour les personnages, et il y a des choses assez fortes et bien vues qui transparaissent sur les violences intrafamiliales et les traumas durables qu’elles engendrent, notamment l’impuissance intériorisée.
En revanche, la manière de représenter la maladie mentale enfonce le trope "personne atteinte d’une maladie mental = forcément dangereuse". Mais bon, c’est un blockbuster, donc je ne m’attendais pas à un traitement super fin de cette thématique.
Et puis évidemment, qui permet à Bob de sortir de sa spirale de violence ? En premier lieu, c’est Yelena (les femmes, ces éternelles infirmières qui sauvent les hommes en perdition... 🙄). Heureusement que le reste du groupe arrive juste derrière, ça rattrape un peu le truc.

Ah, et allez savoir pourquoi, mais le make-up de Yelena m’obsède complètement.

D’une beauté saisissante (c’est littéralement "every frame is a painting : le film"). Mais, et dépit de sa virtuosité (ces plans séquences qui traversent le temps, et le piano-cercueil, grand dieux, c’est du bel ouvrage !), qu’il se rend dur à aimer, ce film!
On arrive au bout sans mieux comprendre pourquoi Antonina s’entête dans ce mariage malheureux alors que TOUT L’UNIVERS (le langage corporel de Tchaikovski, les proches de ce dernier, toutes les prophéties qui ponctuent le film) lui hurlent de lâcher prise. C’est une folie, et une folie à laquelle le réalisateur ne nous donne jamais envie d’adhérer. À part la magnétique Alexandra/Varvara Chmykova (qui offre à la protagoniste principale une des rares scènes de chaleur et de douceur du film), aucun personnage n’éveille la moindre empathie. Et certainement pas Antonina, que le réalisateur nous rend haïssable au bout de 20 minutes (en plus d’être tarée, adultère et une mère dégénérée, elle est antisémite : toutes les cases sont cochées).
Toutefois, si l’on considère qu’Antonina personnifie une Russie qui s’accroche à tout prix à ses héros et ses mythes, tout en refusant ce qu’ils sont vraiment (par exemple, en refusant leur hétérosexualité), alors le voile de cendre se dissipe un peu et le film s’éclaire.
Donc sur le plan formel : superbe,
sur le plan politique : basé,
sur le plan émotionnel : compliqué.

Pas convaincue par le parti pris du film qui consiste à présenter les chefs d’État les plus puissants du monde comme d’inoffensifs teuteus trop gonflés d’eux-mêmes pour se préoccuper des crises en cours.
Et je n’ai pas assez ri pour atteindre une sorte de carthasis politique.

Je n’avais pas spécialement envie d’aller le voir, et finalement, quel enchantement pour les yeux et les oreilles !
Chaque plan est composé avec soin et rend palpable toutes les textures: la brume qui blanchit les paysages, la mousse qui amortit les pas, l’eau qui goutte des stalactites de glace, la fourrure de la maman ochi dans laquelle on a envie de se blottir... Le film plonge dans un état d’excitation sensorielle qui a quelque chose de juvénile : on a envie de tout toucher, de tout malaxer, de tout inspecter, de tout explorer.
La bande son m’a également capturée dès les premières minutes, et je me suis dit qu'elle n’avait rien à envier aux compositions de John Williams.
L’histoire et l’écriture des personnages manquent de profondeur. Dommage, car on est pas és loin d’un très grand film. Curieuse de découvrir les prochaines créations du réalisateur et des équipes créatives !

Gros respect envers Piavoli pour avoir réussi à tourner un tel film avec ce qui semble être un budget équivalent à une semaine de courses pour 4 personnes.

Film vu dans des conditions peu optimales, ce qui explique sans doute mon insensibilité au génie de l’entreprise.

Dans différents podcasts cinéma, j’ai pu entendre des critiques du type "politiquement, ça ne va pas très loin, Cooger ne fait pas grand chose du bolide qu’il a entre les main"... J’ai donc été agréablement surprise par la richesse et la profondeur du film.
Cooger injecte dans la mythologie du vampire un sous-texte plutôt malin sur le colonialisme et les stratégies pour y survivre. Ici, jouer selon les règles des dominants (se plier à leur religion, accumuler du capital économique, duper les plus précaires) revient LITTÉRALEMENT à perdre son âme et mener une demi-vie loin de la lumière du soleil. Et c’est là que mettre en scène des frères jumeaux trouve tout son intérêt: ils incarnent la tension entre deux stratégies que les minorités peuvent être tentées d’adopter pour exister dans leur pleine puissance (l’assimilation avec Stack, l’affirmation identitaire avec Smoke). La troisième voie (incarnée par Preacherboy) ne pouvant advenir que si ces deux forces opposées négocient et s’accordent entre elles sur une sorte de pacte de non-agression.
Outre sa profondeur politique, le film est aussi avant tout un ÉNORME FILM DE KIFFEUR. Avec de la bonne musique, des plans virtuoses (cf. le plan séquence où é, présent et futur s’entrecroisent), de la belle sape, des sentiments exprimés ouvertement et du cul (j’ai pas mal soufflé et eyerollé parce que j’ai trouvé que c’était beaucoup trop lourdiiiingue. Mais si ça peut aider quelques mecs hétéros à faire des cunnis corrects, pourquoi pas).
Bref, Sinners n’a pas volé son succès.

Le film s’ouvre sur un sommet montagneux aride, au milieu d’une tempête de vent et de poussière qui freine la marche et empêche de voir à plus de cinq pas. Le ton est donné : spectateur, spectatrice, la pente sera raide, le propos opaque, et le film ne fera rien pour se rendre confortable.
Nous suivons Simon, voyageur clandestin dans un groupe de jeunes handicapés. Un rôle qu’il travaille avec un acharnement que l’on peine à comprendre, coaché par Pehuen, qui connait sur le bout des doigts toutes les ficelles institutionnelles.
L’infiltration de Simon permet au réalisateur de mettre en lumière la manière dont les personnes handicapées sont infantilisées et se voient régulièrement ref leur agentivité et leur autonomie (apprendre à conduire, avoir une vie sexuelle...). Ici, le handicap semble être un continuum qui se dilue dans d’autres formes de marginalités, que peinent à saisir les formulaires. Les critères censés l’authentifier et le circonscrire apparaissent friables (savoir cuisiner ? Savoir nettoyer une salle de bain ? Savoir faire son lit ?).
Tous les acteurs et actrices sont remarquables. Le film ouvre une multitude de questions rarement posées avec autant de complexité. Dommage cependant qu’il soit si rêche.

This review may contain spoilers.

Je ne m’attendais pas à ce qu’un film français à destination du jeune public ose aller aussi loin, en équilibre entre d’un côté, l’humour et la légèreté, et de l’autre, une authentique gravité, avec des thèmes durs (les violences intrafamiliales, l’alcoolisme, la prison...).
J’ai sincèrement eu peur AVEC et POUR les protagonistes. Mais le film se termine sur un tour de e-e un peu frustrant : comment est-ce qu’ils peuvent grandir et s’intégrer ensuite sans problème dans la communauté humaine, ces gamins qui ont mené des actions de psychopathes ? Le ✨️pouvoir de l’amitié✨️ peut-il suffire ?
Heureusement que tout cela n’est que de la fiction. 😬

Finalement, est-ce que nous ne sommes pas tous et toutes des petits Trumans dans le grand show du Capitalisme ? 🤓

This review may contain spoilers.

La p’tite tête du tueur qui apparaît dans les herbes... 😱😱😱

Très contente d’avoir é tant de temps à lire des romans Minecraft à mon fils, à essayer de jouer avec lui à son jeu préféré ou à lui préparer des sablés creepers pour son anniversaire, sans quoi je n’aurais pas compris grand chose à ce film si "touffu" tant sur le plan visuel que scénaristique.
J’ai plus apprécié que prévu (probablement parce que je m’attendais à être atterrée).
Globalement, c’est Napoleon Dynamique en cubes avec des acteurs qui crient beaucoup.

Je comprends tout à fait pourquoi ce film peut déplaire, mais je ne peux pas m’empêcher de le considérer avec tendresse tant il m’a bouleversée lorsque je l’ai découvert.
BO inoubliable. Une scène a également frappé mon imaginaire en profondeur : lorsqu’en poussant, les fleurs finissent par transpercer le conquistador et l’ensevelir complètement.

Team Flow ici, sorry not sorry.

J’ai cependant apprécié le discours nuancé sur la maternité. Ce réalisme, c’est rafraîchissant.

Je suis venue pour Keanu.
Je suis restée pour la lumière dorée qui inonde les vergers italiens et le jeu virvoltant d’Emma Thompson.

Ce film m’a entraînée au fin fond de la forêt amazonienne, m’a sortie à coup de pied au cul et m’a hurlé "maintenant, démerde-toi pour rentrer !"

Je crois que je ne m'en suis jamais tout à fait remise. C’est comme une commotion cérébrale mais en film.
❤️❤️❤️

Grosse sensation de m’être fait braquer par le film (mais avec de jolis pistolets rose avec des strass).

Le meilleur personnage, c’est littéralement KEN. How feminist is that ??!

On était partis voir ce film en vaillants petits soldats culturels, Télérama au poing, persuadés qu’on allait s’ennuyer à mourir devant un récit plus gris qu’une aire d’autoroute en direction d’Auxerre un dimanche de novembre...
On ne s'était pas trompés sur la déprime, certes, mais quel film émouvant et fort !

Doux et apaisant.
Tant de beaux personnages masculins dans ce film ! 🩷

Un film où tu emmerdes les animaux qui veulent juste kiffer la vibe dans les herbes hautes, déjà, ça partait mal...
Par contre, excellente collection de chemises à motifs ! 👍

Je ne vais pas mentir : je n’ai pas tout compris.
Mais ce n’est pas grave, on soutient la démarche du doc, le travail d’enquête colossal, la volonté de rendre ce scandale accessible au plus grand nombre, et on croise les doigts pour que cette histoire se termine en happy end (allez, justice de mon pays, go go go !) 🤞

L’étoile, c’est uniquement pour Keanu qui est à tomber de beauté dans ce film.

Cowboy Bebop me laisse de glace, mais Samouraï Champloo, allez savoir pourquoi, énorme coup de coeur. Peut-être est-ce le côté jazz-film noir qui me lourde, alors que le mélange hip-hop et Moyen-Âge me défrise davantage. Les personnages sont tous très archétypaux, et pourtant, ça fonctionne, ils me touchent, ils m’intéressent, je m’y attache et je crains sans cesse pour leur vie.
C’est trash et très drôle. Et en même temps, c’est un peu plus que ça.

Inoubliable. Mais pas dans le bon sens.

Ça y est ! J’ai enfin la réf de certains mèmes que je vois circuler sur les RS depuis des années !

Avant de revoir le film, j’avais en tête les reproches qu’on lui fait habituellement (ça manque de finesse, certains acteurs en font des caisses, etc.). J’ai juste été percutée par la beauté des plans (les gerbes d’étincelles dans la séquence des torches 🤩), la virtuosité du montage et la noirceur du propos.
Tout est loin d’être aussi manichéen qu’il n’y paraît. Le personnage de Tilda Swinton me fait mourir de rire, de même que la séquence dans le wagon-école, qui est à la fois drôle et cruelle. Et le fusil de Tchekov du Kronol, oh la la ! 😱 🤩
Au final, niveau divertissement et action, le film n’a rien à envier aux meilleurs blockbusters américains. Une maestria visuelle et le marxisme en plus.

Très pénible de voir toutes les personnages féminins du film se faire maltraiter pendant 3 heures. Soit ce sont des saintes inaccessibles, soit des putes. Mais on va pas se mentir, ce sont majoritairement des putes.
Film de petit garçon qui fantasme sur les gans de voyous et les guns.

Scorcese e à côté du personnage de Lily Gladstone dont on ne comprend pas les mouvements intérieurs (que trouve-t-elle à ce minable ? Comment se construit son aveuglement ?)
La fin du film laisse entendre que justice a été rendue, or rien n’est plus faux.

Le bouquin est beaucoup mieux.

Un bonbon méconnu avec Keanu Reeves.
🫶🫶🫶

Nul, ablement creepy (c’est quoi cette relation entre une ado et Bowie ???), mais les paillettes partout sauvent quand même l’ensemble.

Cette affaire me rappelle le cas de Jean-Claude Romand. C’est fascinant. C’est terrifiant. À peine croyable. On dirait presque un méchant dans un conte de fées. Ou dans une histoire qu’on se raconte la nuit, dans un dortoir ou sous une tente, pour se faire peur. Attention, si tu n’y prends pas garde, le Ricardo entrera dans ta vie et te fera miroiter monts et merveilles, avant de disparaître un jour sur deux pour aller redre ses autres épouses...
Sauf que le gars est terriblement banal, avec son visage poupin, tout confit dans son gras de confinement.

J’aime bien ce que dit la psy, qu’elle y a cru parce qu’elle avait envie d’y croire, et que ce n’était pas un état si désagréable que ça. Sur combien d’épaisseurs de rêves et de déni nos têtes reposent-elles, en vrai ?

Je n’arrive toujours pas à croire que cette série du bouquins, qui traite de lutte des classes et critique les médias avec la subtilité d’un Bong Joon-Ho, ait été adaptée en blockbusters vus par des milliers de spectateurs.

J’attends toujours la révolution sociale qui aurait logiquement dû découler d’un tel effort de vulgarisation politique... 🤞🤞🤞

Film sympathique pour occuper les enfants lors d’une après-midi pluvieuse.
La romance hétéro entre les jeunes personnages était-elle cependant indispensable ? Ça aussi, ça aurait pu être détourné comme tous les autres codes que le film s’amuse à utiliser.

Personne pour dire que le film suresthétise une relation toxique à souhait avec un énorme forceur ? Et qu’on ne vienne pas me dire que PTA s’amuse, comme dans ses autres films, à mettre en scène deux pervers qui s’affrontent, en prenant alternativement l’ascendant sur l’autre. Ici, le protagoniste masculin est juste glaçant.

"Gna gna gna, le Tarkovski est meilleur !"
Roman lu dans la foulée, mais c’était il y a longtemps, et il ne m’avait pas laissé le souvenir d’un chef d’œuvre impérissable.
La musique de Cliff Martinez sur les plans de Soderbergh, en revanche, ne m’ont jamais quittée.

Littéralement de l’essence de désespoir pilé en poudre fine, puis recompacté sous la forme d’une bande VHS.

Malicieux et charmant de bout en bout !

This review may contain spoilers.

Tout ce pataquès sur le danger (réel) que représentent les hommes... pour terminer sur la conclusion "mais le plus grand des dangers finalement, ne seraient-ce pas les femmes ??? 🤓

Les effets spéciaux sont juste dingues.
Je n’ose pas imaginer le délire que ça a dû être de retrouver les vieilles bobines du film dans un grenier.

Exemple chimiquement pur du concept de White Saviour.
Mais ce charadesign ! Et cette séquence dans la grotte, quand Kira fusionne avec le cristal... ah la la ! ✨️
Quand même une sacrée réussite sur le plan visuel et musical.

Je me souviendrai toujours de cette conversation entre un groupe de jeunes gens à la fin de la projection, au Forum des images : "Ça fait des années qu’on crée des films pour dénoncer le capitalisme, le productivisme, etc. Et qu’est-ce que ça a changé dans la tête du public au final ?"
Ouep. Excellente question.

Juste pour vérifier un truc : vous aussi vous êtes amoureux•se de Grandier à la fin ?

Plus sérieusement : je veux voir un jour la director’s cut sur grand écran. FREE THE DEVILS, fucking Warner Brothers !

Film antispéciste ++ alors que c’est un blockbuster de SF qui dégueule de CGI. Bravo l’artiste !
J’ai chialé comme jamais.
Et gros coup de coeur pour la planète toute molle.

Film d’époque avec une telle tension psychologique qu’il flirte avec l’horreur (Henri VIII, c’est littéralement Barbe-bleue avec une jambe qui pourrit).
Les costumes et les textiles : WAHOU. Quel festin pour les yeux !
J’ai aimé le fait qu’Aïnouz décalque les enjeux politiques sur la petite cellule familiale qu’Henri VIII forme avec Katherine et les enfants de ses précédents mariages : ses abus de pouvoir entrent en écho avec la terreur domestique.

Inutile de lire le livre d’origine, c’est une bluette terriblement niaise. Aïnouz a vraiment réussi à sublimer un matériau pas ouf. Bravo à lui !

Sur le coup, le film m’avait vraiment retournée. Presque essorée. J’étais ressortie plutôt enthousiaste, parce que je n’avais jamais vu ce type de personnages, de décors et d’images auparavant. Tout me paraissait très créatif, très audacieux.
Et puis j’ai lu le roman d’Alasdair Gray, dont le film est adapté...
Évidemment, le livre est beaucoup mieux. Et en plus le film le trahit de manière assez nulle, en l’amputant d’une partie conséquente de sa charge féministe.
Bref, lisez plutôt le livre.

Mention spéciale à Murielle Joudet qui explique dans le podcast Sortie de Secours que le recours au fisheye, c’est le point de vue de la bite de Lanthimos.

Réalisation classique et propre.
Je redoutais la dimension hagiographique.
Mais au final, le film ne m’a pas déplu.
Évidemment, les thèmes qu’il aborde sont capitaux, et il est nécessaire que le grand public puisse avoir accès à ce type d’images et de récits. Je recommande donc de le voir !

Film qui semble céder sous son propre poids comme du bois pourri et gorgé d’eau.
La plupart des personnages ont des comportements complètement erratiques. Et grosse envie de choper le personnage principal par le torchon boueux qui lui sert de manteau pour le sortir de son apathie.
Je cherche un semblant de sens dans ce fatras. Une fable sur le drame originel des enclosures ? Sur notre difficulté à faire du commun ? Sur les luttes populaires grevées par les petites complicités mesquines, par l’addition des lâchetés, par le choix de mauvais boucs émissaires ?... Manque de chance, le défaitisme des personnages m’a contaminée aussi, et flemme de cre davantage.

Les rouages de l’inceste (inversion de la culpabilité, silenciation, déni de l’entourage, témoignages qui restent lettre morte) sont beaucoup trop bien retranscrits pour que ce soit un hasard.

• We Are Little Zombies
• Birdboy: The Forgotten Children
• The Boy and the Beast
• Samurai Champloo
• Cat Soup
• The Animal Kingdom
• Knit's Island
• Napoleon Dynamite
• Jojo Rabbit
• Moonrise Kingdom

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• The Zone of Interest
• TÁR
• Pacifiction
• Flow
• The Seed of the Sacred Fig

• Mad God
• The Devils
• Afternoons of Solitude
• Koyaanisqatsi
• The Wicker Man
• Knit's Island